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    § Quelles actions a mené le collectif jusqu’à présent ?      

    2008 : un petit groupe de jeunes, faisant le triste constat des chiffres toujours en hausse de maisons vides et secondaires, s’était rassemblé pour réfléchir à une façon d’agir. Faisant aussi le constat que les moyens de lutte utilisés précédemment nous démontraient leurs limites, nous nous étions fixés comme objectif de donner suite à ce combat, de continuer un travail de dénonciation, tout en cherchant de nouveaux outils.

            Pour commencer, nous avions donc repris ce travail de dénonciation, en  nous servant des données publiées les plus récentes auxquelles nous avions accès : le nombre de résidences secondaires et maisons vides comptabilisées en 2006 : 35 864 ! C’est en diffusant ce chiffre que nous avons entamé une campagne d’information et d’interpellation des habitants.

    2009 : de nouvelles personnes avaient rejoint le collectif, et la campagne avait pu être menée de façon plus travaillée et plus organisée. En nous munissant d’autocollants et d’affiches, nous avions pu mener à bien cette opération d’information de la population, et nous avions enchaîné sur l’organisation d’une assemblée ouverte à tout le monde, pour nous présenter et nous faire connaître auprès de ceux qui souhaitaient simplement se renseigner ou bien participer activement à défendre les causes que nous présentions.

     

    2010 : en mars, la 1ère assemblée avait donc eu lieu, et nous avions partagé notre action en 3 thèmes, et donc, en 3 sous groupes :

    - l’organisation des Olympiades

    - un groupe chargé de collecter des fonds financiers et de penser les actions

    - un groupe chargé de la collecte d’informations et de la communication

     

              Au cours de l’année, nous avions été interpellés par une vente de terrain qui se déroulait à Larrau, et nous avions tenu à faire savoir notre opposition. En effet, un Ziburutar qui habitait en Australie, souhaitait acquérir une bergerie, qui servait à un berger et un troupeau, 5 fois sa valeur estimée. Nous avions donc organisé une manifestation à Ciboure, qui se terminait devant la maison de l’acheteur potentiel, pour lui montrer notre désaccord.

     

              Ensuite, nous avions aussi organisé les Olympiades à Saint Jean de Luz, où le but était de dénoncer la spéculation immobilière aux moyens de jeux « absurdes ». Pour cela, nous nous étions servis des outils de travail des spéculateurs (prospectus en tous genres etc.) pour organiser des épreuves de jeux ironiques.

     

    2011 : cette année là a été marqué par une profonde réflexion, où nous avons passé en revue toute l’organisation, les objectifs, les priorités du collectif ainsi que la façon d’y arriver. Nous nous étions accordés sur le fait que le groupe devait rester indépendant des partis, que nous devions pouvoir nous autogérer, pour pouvoir rester le plus ouvert possible. Nous avions donc organisé une nouvelle assemblée ouverte et nous avons réunis les 3 groupes en un seul, pour revoir nos orientations. Nous avions ressenti le besoin de nous former davantage sur le vaste sujet du logement et de la gestion des terres, mais surtout, le besoin de nous autoformer. Il nous semblait nécessaire de devoir nous spécialiser et nous instruire sur les politiques et le fonctionnement public qui gèrent l’immobilier et le foncier, si nous voulions nous inscrire et nous impliquer dans une telle problématique.

     

    2012 : Naia, membre de notre collectif « Lurra eta etxebizitza » avait été arrêtée.

     

    Durant l’été 2012, nous avions mené 5 actions « coup de poing » pour continuer le travail de dénonciation :

     

    1) Nous avons voulu dénoncer la spéculation immobilière qui sévit même sur la zone intermédiaire, nous avons donc organisé une opération « escargot »  allant d’Itxassou jusqu’à Bayonne, en recouvrant tous les grands panneaux publicitaires que nous avons rencontré sur la route, avec des banderoles mentionnant « Promoteurs = voleurs ! »

     

    2) Nous nous sommes ensuite attaqué au problème des résidences secondaires en ciblant la ville de Biarritz, mais en précisant que la situation concerne un bon nombre de villes du littoral. Nous avions profité du grand nombre de promeneurs et vacanciers estivants, qui déambulaient dans la rue, pour organiser une distribution de tracts et déplier une banderole sur les rochers. La démarche était l’information et l’interpellation des personnes présentes, pour éveiller les consciences sur une situation qu’on peut qualifier de critique : 40 % de la ville est composé de résidences secondaires !

     

    3) Nous avions ensuite organisé une action pour mettre au jour le problème des maisons vides, délaissées par leurs propriétaires depuis des dizaines d’années, que l’ont rencontre majoritairement sur la zone intérieure. Cette action avait donc été menée à Sare. Pour cela, nous avions pris à parti une maison abandonnée et fermée depuis plus de 40 ans, qui se situe au bourg, et nous l’avions symboliquement ouvert pour la journée, en y organisant des visites improvisées de passants curieux.

     

    4) A Itxassou, nous avions tenté d’entrer en relation avec le propriétaire d’une maison secondaire, car nous souhaitions échanger nos points de vues avec lui, sur les conséquences des résidences secondaires sur la vie au sein de village, surtout quand les maîtres des lieux font le choix de ne pas participer à la vie sociale, culturelle et économique locale.

     

    5) Enfin, nous avons tenu à dénoncer la mauvaise gestion des terres, en ciblant un symbole du décalage de l’accessibilité des terres avec le simple habitant, ainsi que le décalage des préoccupations écologiques du résident responsable, en allant au Golf Makila de Bassussary. En plus d’être un loisir qui attire une clientèle d’un certain milieu plutôt aisé, les conséquences écologiques et économiques nous paraissent évidentes (par exemple, la hausse des prix des terrains alentours, prisés par une certaine clientèle….).

     

              Pour finir, tout au long de l’année, nous nous sommes investis à rédiger un compte rendu de l’évolution socio économique des 30 dernières années au Pays Basque nord, ainsi que ses conséquences sur l’évolution du parc immobilier et de ses prix, dossier désormais téléchargeable sur notre site. La trame de fond, restant toujours, la situation inquiétante du logement inocuppé.

     

              Ce dossier là, nous l’avons envoyé à toutes les mairies, les partis politiques, les structures qui œuvrent dans ce domaine là, aux 50 plus grands chefs d’entreprises du coin, ainsi qu’aux personnalités qui résident (même pour seulement quelques mois) au Pays Basque nord, pour que chacun puisse jouer de son influence. Nous avons particulièrement ciblé les mairies, car les municipales approchants à grands pas, nous avons voulu qu’ils s’attellent au domaine du logement inoccupé.

     

    2013 : nous continuons sur notre voie avec comme nouveaux outils entre les mains, ce dossier dont nous venons de parler, ainsi qu’un récent chiffre (toujours en hausse, comme nous pouvons nous en douter) : 43 769. Nous appréhendons celui qui va sortir à la rentrée prochaine, qui va certainement passer la barre des 50 000 …

    Nous avons été présenter notre dossier à tous les Gaztetxe qui nous ont aidé d’une manière ou d’une autre, et nous en avons profité pour les remercier. Nous continuons d’aller à la rencontre d’acteurs locaux pour dialoguer, échanger nos points de vue sur le domaine du logement.

              En avril, nous avons convoqué une assemblée où se sont réunies 60 personnes et où il a été décidé de poursuivre l’information et la dénonciation, mais aussi, de rassembler nos efforts pour inciter la création d’un large groupement d’acteurs. Pour cela, nous allons à la rencontre de structures locales existantes, d’associations, de syndicats, de groupements ou plateformes, avec l’intention de promouvoir un travail collégial, ouvert, cohérent, et répondant aux besoins du territoire, ce qui serait un réel outil de réappropriation de la gestion des terres et du logement, tout en limitant la spéculation immobilière.      

     

     


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  • Présentation générale du collectif « Lurra eta etxebizitza »

     

    § Quand et pour quelles raisons avons-nous créée le collectif ?

     

                Le collectif « Lurra eta etxebizitza » a progressivement vu le jour en 2008, suite à diverses discussions informelles au sein d’un petit groupe de jeunes, qui avons commencé à nous concerter et nous intéresser de plus près au thème de la gestion des terres et des logements, au Pays Basque nord.

     

                Ayant tous en commun, le fait d’être interpellés par la situation quelque peu critique du logement, et la volonté d’agir sur ce problème, nous avions ainsi pris la décision de monter un groupe qui lutterait contre la spéculation foncière et immobilière qui ne cesse de sévir sur notre territoire.

     

                En effet, l’inquiétant constat qui nous avait rassemblé et alerté, était :

    le nombre aberrant de résidences secondaires sur la zone littorale, alors que tant de personnes peinent à se loger ; le nombre croissant de maisons vides, inoccupées alors que les dernières « jolies » prairies constructibles sont disputées pour y faire pousser des lotissements à moindre coût; l’envolée des prix des terrains prisés de la zone intermédiaire, qui par la force des choses, a fait que les terrains délaissés et moins attractifs de la zone intérieure sont bradés; et la quasi impossibilité pour les locaux, de résider sur leur propre territoire, car devenue trop chère au vu de leurs modestes moyens.

     

                En soi, le déséquilibre et les méfaits qu’était en train de créer l’attractivité voulue et accrue de la zone littorale, avait été constaté et dénoncé par des groupes abertzale, dès les années 70, et une attitude plus responsable avait été réclamée quand à la gestion de la terre et de l’image renvoyée du Pays Basque nord.

     

                Aujourd’hui, même si on peut constater certains efforts en faveur du logement, la situation ne cesse pas pour autant de s’aggraver. Et, face aux limites des précédents outils de lutte (boycott du Salon de l’Immobilier de Biarritz, l’affaire Ducasse etc.), nous avons senti la nécessité de réfléchir à une nouvelle façon de donner suite à cette cause légitime, avec de nouveaux outils. Ainsi, nous voudrions nous situer dans la continuité du combat qui a été mené depuis ces 40 dernières années.

     

     

    § Qui sommes-nous ?

     

                Nous sommes un groupe composé d’étudiants et de travailleurs en tout genre, qui nous rassemblons autour du thème de la gestion de la terre et du logement, lorsque nos temps libres nous le permettent. Nous tenons à nous auto former et nous autogérer pour n’être sous l’influence d’aucun parti, nous tenons à cultiver la réflexion au sein du groupe, à la partager et la confronter à différents acteurs locaux, et nous encourageons à la désobéissance civile.

     

                Nous sommes majoritairement plutôt jeunes car la difficulté de se loger touche particulièrement les jeunes (sans emploi ou premier emploi, n’ayant pas encore pu épargner, difficultés pour obtenir un prêt etc.) même si nous constatons que cela concerne, et est généralisable, à toute la population.

     

    § Quel est notre point de vue à propos de la problématique de la terre et du logement ?

     

              Nous pensons que les conséquences de la politique économique menée jusque là, sont directement la source du problème actuel.

     

              En effet, dans les années 70, le gouvernement avait fait le choix de miser presque exclusivement sur le tourisme pour notre territoire, en surinvestissant ce domaine là, ce qui s’est directement répercuté sur les autres secteurs d’activités (agriculture, industrie, construction, pêche), qui n’ont pas eu les subventions nécessaires pour garantir leur maintien et leur bon développement au sein de l’économie locale.

     

              En faisant ce choix là, l’économie du Pays Basque nord venait de subir un tournant décisif et non sans conséquences, en déséquilibrant complètement la répartition du travail au sein des différents secteurs d’activités:

    C’est l’agriculture qui en a le plus souffert en perdant 40% de ses emplois, la part occupée par l’industrie, elle, se maintient, et le secteur des services représente désormais plus de la moitié des emplois (cf le chapitre 2. de notre Dossier).

     

              Le débat que nous soulevons ici n’est pas de savoir si nous avons besoin ou non du tourisme pour notre territoire, mais bien de savoir si la part attribuée à ce secteur d’activité au sein de l’économie a été, et sera raisonnée, et recontextualisée pour ne pas que cela se fasse au détriment des autres secteurs d’activités.

     

              Nous restons persuadés que lorsqu’un projet de développement économique d’un territoire se planifie et se décide, il est incontournable d’analyser et d’anticiper quelles contributions et préjudices cela aura sur différents domaines, car les implications d’un tel projet sont multiples : le travail, le chômage, le niveau de vie, l’évolution de la population, la gestion des terres, les conséquences écologiques, l’attractivité du territoire, les prix de l’immobilier…

     

              Si nous jetons un œil sur la situation actuelle, nous pouvons constater que nous avons affaire à une forte croissance démographique sur la zone littorale et intermédiaire, tandis que les terres de la zone intérieure se sont progressivement vidées. Nous pouvons aussi remarquer que sur le littoral et l’intérieur il y a une grande part de personnes âgées, qui ont toutefois un niveau de vie différent.

     

              - Du fait de l’attractivité exacerbée et de la spéculation immobilière qui en a découlée, la zone littorale a subi une importante hausse des prix du logement la rendant inaccessible (comparable à certains quartier de Paris, Cannes…). C’est une zone, qui désormais, est disputée par surenchère, par les personnes les plus fortunées, et qui connaît des taux de résidences secondaires effrayants (plus de 40% du parc immobilier à Saint Jean de Luz ou Biarritz). Ce qui justifie le qualificatif d’effrayant est que ces résidences sont volontairement vides hors saison, afin les garder disponibles pour la période estivale, ce qui donne un air de « ville fantôme » à certains paysages de bord de mer, durant le reste de l’année.

     

              - La zone intermédiaire, elle aussi, a subi un accroissement considérable d’habitants (+ 50%) car elle est très prisée par les jeunes actifs, du fait de sa proximité immédiate avec la côte. Néanmoins, elle n’a pas échappé à la hausse des prix, et il commence à y être difficile d’y trouver un logement à un prix raisonnable, tant pour la location que pour l’achat.

     

              - Dans le même temps, la zone intérieure qui a, peu à peu, connu une désertification, s’est retrouvée avec un nombre croissant de maisons vides délaissées car inadéquates aux modes de vies actuels, et trop chères à réhabiliter. 

     

              L’objectif de notre collectif est de dénoncer la situation inquiétante de la gestion du foncier et de l’immobilier, et de faire prendre conscience de l’étendue des domaines qui sont touchés par ce thème là, tout en sollicitant la désobéissance civile.

              Nous soutenons la création d’une plateforme spécifique réunissant les différents acteurs locaux autour du thème de la gestion des terres et du logement.

             

     

    § Qu’entendons-nous par « une plateforme » réunissant les acteurs locaux ?

     

              Il n’est pas facile de répondre à cette question, de se projeter et d’imaginer à quoi peut ressembler une tribune d’échanges d’idées et de propositions d’actions concrètes, qui  n’a auparavant jamais été fait autour de ce thème là. Tout simplement, car nous n’avons pas de projets arrêté, il est en cours de réflexion et de construction, et nous souhaitons solliciter tout le potentiel des habitants, acteurs, impliqués, élus, intéressés locaux que nous rencontrons chaque jour, pour faire avancer ce projet.  

     

              Tout ce que nous pouvons en dire pour l’instant, c’est que c’est un exercice auquel nous appelons quiconque souhaite vivre et travailler sur le territoire du Pays Basque nord, pour que tout le monde puisse y amener sa contribution essentielle.

     

              Les différents acteurs locaux devraient davantage se réunir autour de cette problématique là, pour proposer diverses pistes de solutions, ou du moins, des champs d’actions possibles.

    Nous pensons qu’il est indispensable que la compétence et le pouvoir de décision, liée à la gestion de la terre et du logement soit enfin remise entre les mains d’une structure adéquate ; et non, au bon gré de promoteurs/acheteurs privés qui surenchérissent 5 fois le prix initial d’un bien, face auxquels se retrouve le villageois démuni et impuissant. Cette situation malheureusement fréquente nous paraît insensée, et éthiquement incorrecte.

              Nous constatons aussi, que les municipalités, qui ont, certes, un droit de regard sur les achats et ventes dans leurs villes, sont bien souvent condamnées à n’être que spectatrice de ces transactions, par manque de moyens d’agir et de pouvoir décisionnel.

     

              Nous lançons donc un large appel auprès de tous ces acteurs : élus municipaux, syndicats, associations ou structures locales existantes ... qui défendez et vous sentez concernés par les valeurs de ceux qui veulent vivre et travailler au Pays Basque nord, à réfléchir ensemble, à la création d’un comité ou d’une assemblée…

    Le but étant d’obtenir les compétences et les instruments qui nous manquent à ce jour, pour pouvoir lutter efficacement contre la spéculation et reprendre la gestion des terres qui avaient été abandonnée aux mains des plus riches.

     

              Notre collectif n’a pas la prétention d’être le créateur de ce nouvel instrument, ni même, d’être ce groupement là d’acteurs, mais nous souhaitons œuvrer au maximum pour faciliter et contribuer à un lieu de rencontre entre les différents acteurs locaux, et ce sera à eux de créer une sorte de plateforme, répondant aux besoins spécifiques du territoire, et aux demandes des habitants, partant des limites auxquelles se heurtent les structures actuelles.

     

     

    § Quels outils de travail et de lutte utilisons-nous pour faire face à la situation actuelle ?

     

    ü L’auto formation et la diffusion d’information 

    Nous pensons que celui qui se sent concerné par la situation doit être capable de chercher et reconnaître les origines du problème par lui-même, qu’il doit être capable de fonder et de renforcer ses propres arguments, tout en se servant de l’information circulant autour de lui et en s’informant des événements qui se passent autour de lui (parution de compte rendus, magazines économiques, participation aux réunions publiques, être au point / du moins, au courant de l’existence de différents organismes publics, lois, instruments…) pour pouvoir juger de lui-même, de la pertinence des réponses ou solutions apportées..

    Notre objectif est ensuite de diffuser le savoir acquis, à un plus grand nombre d’intéressés.

      

    ü   La désobéissance civile

    C’est une façon efficace pour stopper ou ralentir une situation critique, ainsi que pour la dénoncer, pour faire circuler l’information sur les murs… Quand nous avons en notre possession une information sur une situation que nous déplorons, c’est un moyen d’action et de diffusion dont nous nous servons. Et comme nous pensons que les actions que nous menons sont légitimes, nous les assumons totalement et c’est donc un outil de lutte qui nous est précieux.

       

    ü L’autogestion

    Parce que nous encourageons la réflexion constante, l’échange d’idées et d’opinions au sein du groupe, nous tenons à n’être sous aucune influence. Nous tenons à nous autogérer pour n’avoir aucune dépendance financière, mais bien évidemment, nous avons des besoins pour pouvoir mener à bien diverses actions. Sur ce point là, nous tenons à souligner notre reconnaissance aux divers Gaztetxe qui nous prêtent leurs locaux gratuitement, ainsi que pour la complicité que nous entretenons avec eux.

     

     

     


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  • ARGAZKIAK

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    ARGAZKIAK

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    2010eko OLINPIADAK

    2010eko OLINPIADAK

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    2010eko OLINPIADAK

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  • 2010eko udako ARGAZKIAK / PHOTOS d'été 2010

     

     

     

     

     



                            

     

     

                                                                                                              

     

    2012ko Udako  ARGAZKIAK / PHOTOS  d'été 2012 

     

              PROMOTOREAK = LAPURRAK! /

                Action 1 Opération escargot :

             PROMOTEUR = VOLEUR!  

     


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  • CCI

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    • Zer egin du kolektiboak orain arte?

    Kronologikoki urteka sailkatu ditugu ekimen edo gertakari garrantzitsuenak:

    2008 : herritar talde ttiki batek 2.etxebizitza eta etxe huts kopurua gelditu gabe emendatzen ari zela eta beste borroka tresnak agortzen ari zirela ikusita, erabaki zuen gai horren lantzen segitzea eta egoeraren salatzea.

    Herritarrak egoera horren jakinean ezarri nahi izan genituen. Hortarako, 2.etxebizitza eta etxe huts kopurua salatu nahi izan ginuen. Garaian, eskuratu ahal izan ginuen informazio "berriena" 2006 urteko bigarren egoitza eta etxe huts kopurua izan zen. Beraz zenbaki horrekin kanpaina bultzatu ginuen, 35 864 zenbakia adieraziz. Buruan ginuen, ondoko urteetako zenbakien bilakaera hurbiletik segitzea, salapen kanpaina horrekin norberaren kontzientzien atzartzeko.

     

    2009 : jende berri bat hurbildu zen eta kanpaina serioskiago landu ahal izan ginuen. Afitxak eta otokolanteekin komunikazioa segitu ginuen, eta asamblada bat antolatzen hasi ginen, deneri idekia, gure ezagutarazteko eta hobeki muntatzeko.



    2010 : martxoan "Lurra eta etxebizitza" kolektiboaren lehen asamblada iragan zen. Asamblada hortan, kolektiboa 3 ardatzetan banatu ginuen:

    - Olimpiadak egingo zituen taldea

    - Ekimenetaz eta diru bilketaz arduratuko zen talde bat

    - Informazio bilketa taldea

    Urte berean, Larrainen gertatzen ari zen lur salmenta batean gure jarrera entzunarazi ginuen eta egoera salatu nahi izan ginuen. Australian bizi zen Ziburutar batek Larrainen, mendian, ardientzat baliatzen zen borda bat erosi nahi izan zuen, argi utziz bost aldiz bere prezioa ordaintzeko prest zela. Ziburun manifa bat antolatu ginuen jaun horren etxe antzineraino, eta bertan desadostasuna erakutsi genion.

     

     

    Ondotikolimpiadak antolatu genituen Donibane Lohitzunen, joko absurdoen bidez espekulaziaren egoeraren salatzeko. Hortarako espekulatzaileek erabiltzen dituzten tresnak baliatu genituen, jostailu gisa. Ipar Euskal Herriko toki desberdinetako gazte asko bildu zen.



    2011: urte hura, pentsaketa urte luze bat izan zen, hobeki antolatzeko, eta aintzinerat joaiteko moldeari gogoetatzeko. Kolektiboak iñungo alderdiren pean egoitea erabaki zuen. Gure taldea ahal bezain zabala izatea zen gure nahia, ipar Euskal Herrian bizi den jende guziari idekia izanez. Orduan, beste asamblada bat egin ginuen, eta hiru taldeak batu genituen berriz. Beharra senditu ginuen, eta erabaki ginuen autoformakuntzari lehentasuna emaitea, lege eta lurralde antolaketari buruzko gutienezko ezagutzak sakontzea ezinbestekoa baitzen, horrelako problematikan lan eta implikatu egin nahi bagenuen.



    2012 : Naia, "Lurra eta etxebizitza" kolektiboko kidea atxilotua izan zen.

                

     

     

       

     

    Udan zehar, 5 ekimen antolatuak izan ziren, salaketen segitzeko:

    1) Espekulatzaileen lana salatzeko eta oztopatzeko nahiarekin, autokarabana bat antolatu ginuen Itsasutik Baionara, promotore handien publizitate panel handi horietan banderola bat ezarriz espekulazioaren kontra (promoteur = voleur).

    2) Miarritzen eta orokorkiago kostaldean jasaiten dugun egoera salatu nahi izan ginuen, hiriaren %40a bigarren etxebizitzaz osatua baita! Hortarako, bakantzetan, karriketan eta hondartzan promenan zen jende numbre haundiaz baliatu nahi izan ginuen, trakta banaketa bat egiteko eta banderola bat ezarriz harroketan, beti ere salaketa eta informatze desmartxa horretan.

    3) Saran etxe hutsen problematika salatu nahi izan ginuen . Horretarako, herri erdian dagoen etxe bat hautatu ginuen, 40 urte baino gehiago hutsa eta hetsia atxikia izan dena, sinbolikoki etxe horren ateak irekiz, eta karrikan pasatzen zen jendeari bisitaaraziz.

    4) Itsasun, bigarren egoitza bat duen, jabe batekin harremanetan sartzea saiatu ginen, harekin mintzatzeko asmoarekin. Gure helburua, ikuspunduen trukatzea zen, halanola informatu eta ohartarazi nahi izan ginuen, ohargabean, bigarren etxebizitzek herriari eragiten zuten kalteaz, bizi toki bat kenduz eta herriko bizi kultural, ekonomiko eta sozialean parte hartu gabe gainera.

    5) Lurraren kudeaketa txarra salatu nahi izan ginuen Basusarriko Makila golfean, sinbolikoki hein bateko jende sosdunen aisialdietariko bat adierazten baitu. Horrelako aisialdiek, ekonomikoki eta ekologikoki ere ondorio asko dakarte lurraldeari, adibidez, eliteko kirol bat izanki, inguruetan dauden lurren prezioengan eragiten duen emendaketa nabarigarria da.



    Bukatzeko, urtean zehar idatzitako txosten bat plazaratu ginuen, ipar Euskal Herriko azken 30 urteen bilakaera adierazten duena, arlo nagusietan: lana, biztanleria eta etxebizitza, etxe hutsen egoera ardatz nagusi gisa atxikiz.

    Txosten hori ipar Euskal Herrian bizi diren pertsona famatuei igorri ginuen, baita hemengo 50 enpresa buruei, alderdi politiko guziei eta herriko etxeei, bakotxak bere influentziaz joka dezan. Herriko etxeei igorri dugu, gaitasun asko dituztelako, baina ere 2014ko hauteskundeak hurbiltzen direlakoan, gai horri lot ditezen!



    2013 : txostena eta 43 882 zenbaki berriaren inguruan, lana segitzen dugu. Gaztetxe guzien itzulia egin dugu txostena aurkezteko eta haien laguntzaz eskertzeko.

    Apirilean, asamblada bat konbokatu genuen eta 60 bat lagun bildu ginen. Gaurko egoeraren aurrean, salaketa lana segitzea adostu zen, baina baita ere, eragile talde zabal baten sorkuntza bultzatzea, tokiko egiturak, elkarteak, sindikatak, plataformak...topatuz, haiekin harremanetan sartuz eta ideiak trukatuz, elgarrekin ze egiten ahal den pentsatzeko.

     

     


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    • Zer egin du kolektiboak orain arte?

    Kronologikoki urteka sailkatu ditugu ekimen edo gertakari garrantzitsuenak:

    2008 : herritar talde ttiki batek 2.etxebizitza eta etxe huts kopurua gelditu gabe emendatzen ari zela eta beste borroka tresnak agortzen ari zirela ikusita, erabaki zuen gai horren lantzen segitzea eta egoeraren salatzea.

    Herritarrak egoera horren jakinean ezarri nahi izan genituen. Hortarako, 2.etxebizitza eta etxe huts kopurua salatu nahi izan ginuen. Garaian, eskuratu ahal izan ginuen informazio "berriena" 2006 urteko bigarren egoitza eta etxe huts kopurua izan zen. Beraz zenbaki horrekin kanpaina bultzatu ginuen, 35 864 zenbakia adieraziz. Buruan ginuen, ondoko urteetako zenbakien bilakaera hurbiletik segitzea, salapen kanpaina horrekin norberaren kontzientzien atzartzeko.

     

    HISTORIKOA

    2009 : jende berri bat hurbildu zen eta kanpaina serioskiago landu ahal izan ginuen. Afitxak eta otokolanteekin komunikazioa segitu ginuen, eta asamblada bat antolatzen hasi ginen, deneri idekia, gure ezagutarazteko eta hobeki muntatzeko.



    2010 : martxoan "Lurra eta etxebizitza" kolektiboaren lehen asamblada iragan zen. Asamblada hortan, kolektiboa 3 ardatzetan banatu ginuen:

    - Olimpiadak egingo zituen taldea

    - Ekimenetaz eta diru bilketaz arduratuko zen talde bat

    - Informazio bilketa taldea

    Urte berean, Larrainen gertatzen ari zen lur salmenta batean gure jarrera entzunarazi ginuen eta egoera salatu nahi izan ginuen. Australian bizi zen Ziburutar batek Larrainen, mendian, ardientzat baliatzen zen borda bat erosi nahi izan zuen, argi utziz bost aldiz bere prezioa ordaintzeko prest zela. Ziburun manifa bat antolatu ginuen jaun horren etxe antzineraino, eta bertan desadostasuna erakutsi genion.

     

     

    Ondotikolimpiadak antolatu genituen Donibane Lohitzunen, joko absurdoen bidez espekulaziaren egoeraren salatzeko. Hortarako espekulatzaileek erabiltzen dituzten tresnak baliatu genituen, jostailu gisa. Ipar Euskal Herriko toki desberdinetako gazte asko bildu zen.



    2011: urte hura, pentsaketa urte luze bat izan zen, hobeki antolatzeko, eta aintzinerat joaiteko moldeari gogoetatzeko. Kolektiboak iñungo alderdiren pean egoitea erabaki zuen. Gure taldea ahal bezain zabala izatea zen gure nahia, ipar Euskal Herrian bizi den jende guziari idekia izanez. Orduan, beste asamblada bat egin ginuen, eta hiru taldeak batu genituen berriz. Beharra senditu ginuen, eta erabaki ginuen autoformakuntzari lehentasuna emaitea, lege eta lurralde antolaketari buruzko gutienezko ezagutzak sakontzea ezinbestekoa baitzen, horrelako problematikan lan eta implikatu egin nahi bagenuen.



    2012 : Naia, "Lurra eta etxebizitza" kolektiboko kidea atxilotua izan zen.

                

     

    Udan zehar, 5 ekimen antolatuak izan ziren, salaketen segitzeko:

    1) Espekulatzaileen lana salatzeko eta oztopatzeko nahiarekin, autokarabana bat antolatu ginuen Itsasutik Baionara, promotore handien publizitate panel handi horietan banderola bat ezarriz espekulazioaren kontra (promoteur = voleur).

    2) Miarritzen eta orokorkiago kostaldean jasaiten dugun egoera salatu nahi izan ginuen, hiriaren %40a bigarren etxebizitzaz osatua baita! Hortarako, bakantzetan, karriketan eta hondartzan promenan zen jende numbre haundiaz baliatu nahi izan ginuen, trakta banaketa bat egiteko eta banderola bat ezarriz harroketan, beti ere salaketa eta informatze desmartxa horretan.

    3) Saran etxe hutsen problematika salatu nahi izan ginuen . Horretarako, herri erdian dagoen etxe bat hautatu ginuen, 40 urte baino gehiago hutsa eta hetsia atxikia izan dena, sinbolikoki etxe horren ateak irekiz, eta karrikan pasatzen zen jendeari bisitaaraziz.

    4) Itsasun, bigarren egoitza bat duen, jabe batekin harremanetan sartzea saiatu ginen, harekin mintzatzeko asmoarekin. Gure helburua, ikuspunduen trukatzea zen, halanola informatu eta ohartarazi nahi izan ginuen, ohargabean, bigarren etxebizitzek herriari eragiten zuten kalteaz, bizi toki bat kenduz eta herriko bizi kultural, ekonomiko eta sozialean parte hartu gabe gainera.

    5) Lurraren kudeaketa txarra salatu nahi izan ginuen Basusarriko Makila golfean, sinbolikoki hein bateko jende sosdunen aisialdietariko bat adierazten baitu. Horrelako aisialdiek, ekonomikoki eta ekologikoki ere ondorio asko dakarte lurraldeari, adibidez, eliteko kirol bat izanki, inguruetan dauden lurren prezioengan eragiten duen emendaketa nabarigarria da.



     

    Uda bukatu eta, prentsaurrekoa burutu genuen ekimenen bilana eginez.

    Bukatzeko, urtean zehar idatzitako txosten bat plazaratu ginuen, ipar Euskal Herriko azken 30 urteen bilakaera adierazten duena, arlo nagusietan: lana, biztanleria eta etxebizitza, etxe hutsen egoera ardatz nagusi gisa atxikiz.

    Txosten hori ipar Euskal Herrian bizi diren pertsona famatuei igorri ginuen, baita hemengo 50 enpresa buruei, alderdi politiko guziei eta herriko etxeei, bakotxak bere influentziaz joka dezan. Herriko etxeei igorri dugu, gaitasun asko dituztelako, baina ere 2014ko hauteskundeak hurbiltzen direlakoan, gai horri lot ditezen!

    Prentsaurreko baten bidez, 2012ko abenduan eman genuen Txostenaren berri.



    2013 : txostena eta 43 882 zenbaki berriaren inguruan, lana segitzen dugu. Gaztetxe guzien itzulia egin dugu txostena aurkezteko eta haien laguntzaz eskertzeko.

    Apirilean, asamblada bat konbokatu genuen eta 60 bat lagun bildu ginen. Gaurko egoeraren aurrean, salaketa lana segitzea adostu zen, baina baita ere, eragile talde zabal baten sorkuntza bultzatzea, tokiko egiturak, elkarteak, sindikatak, plataformak...topatuz, haiekin harremanetan sartuz eta ideiak trukatuz, elgarrekin ze egiten ahal den pentsatzeko.

    KASU KASU! 2013ko UDAko EKIMENAK HELDU DIRA!!

    Uztailaren 6an AUTOKARABANA MAULETIK DONIBANE LOHIZUNERA!

     

     

                                                                                                                                                                                                   

     

     § Quelles actions a mené le collectif jusqu’à présent ?

     

             

    2008 : un petit groupe de jeunes, faisant le triste constat des chiffres toujours en hausse de maisons vides et secondaires, s’était rassemblé pour réfléchir à une façon d’agir. Faisant aussi le constat que les moyens de lutte utilisés précédemment nous démontraient leurs limites, nous nous étions fixés comme objectif de donner suite à ce combat, de continuer un travail de dénonciation, tout en cherchant de nouveaux outils.

            Pour commencer, nous avions donc repris ce travail de dénonciation, en  nous servant des données publiées les plus récentes auxquelles nous avions accès : le nombre de résidences secondaires et maisons vides comptabilisées en 2006 : 35 864 ! C’est en diffusant ce chiffre que nous avons entamé une campagne d’information et d’interpellation des habitants.

    2009 : de nouvelles personnes avaient rejoint le collectif, et la campagne avait pu être menée de façon plus travaillée et plus organisée. En nous munissant d’autocollants et d’affiches, nous avions pu mener à bien cette opération d’information de la population, et nous avions enchaîné sur l’organisation d’une assemblée ouverte à tout le monde, pour nous présenter et nous faire connaître auprès de ceux qui souhaitaient simplement se renseigner ou bien participer activement à défendre les causes que nous présentions.

     

    2010 : en mars, la 1ère assemblée avait donc eu lieu, et nous avions partagé notre action en 3 thèmes, et donc, en 3 sous groupes :

    - l’organisation des Olympiades

    - un groupe chargé de collecter des fonds financiers et de penser les actions

    - un groupe chargé de la collecte d’informations et de la communication

     

              Au cours de l’année, nous avions été interpellés par une vente de terrain qui se déroulait à Larrau, et nous avions tenu à faire savoir notre opposition. En effet, un Ziburutar qui habitait en Australie, souhaitait acquérir une bergerie, qui servait à un berger et un troupeau, 5 fois sa valeur estimée. Nous avions donc organisé une manifestation à Ciboure, qui se terminait devant la maison de l’acheteur potentiel, pour lui montrer notre désaccord.

     

              Ensuite, nous avions aussi organisé les Olympiades à Saint Jean de Luz, où le but était de dénoncer la spéculation immobilière aux moyens de jeux « absurdes ». Pour cela, nous nous étions servis des outils de travail des spéculateurs (prospectus en tous genres etc.) pour organiser des épreuves de jeux ironiques.

     

    2011 : cette année là a été marqué par une profonde réflexion, où nous avons passé en revue toute l’organisation, les objectifs, les priorités du collectif ainsi que la façon d’y arriver. Nous nous étions accordés sur le fait que le groupe devait rester indépendant des partis, que nous devions pouvoir nous autogérer, pour pouvoir rester le plus ouvert possible. Nous avions donc organisé une nouvelle assemblée ouverte et nous avons réunis les 3 groupes en un seul, pour revoir nos orientations. Nous avions ressenti le besoin de nous former davantage sur le vaste sujet du logement et de la gestion des terres, mais surtout, le besoin de nous autoformer. Il nous semblait nécessaire de devoir nous spécialiser et nous instruire sur les politiques et le fonctionnement public qui gèrent l’immobilier et le foncier, si nous voulions nous inscrire et nous impliquer dans une telle problématique.

     

    2012 : Naia, membre de notre collectif « Lurra eta etxebizitza » avait été arrêtée.

     

    Durant l’été 2012, nous avions mené 5 actions « coup de poing » pour continuer le travail de dénonciation :

     

    1) Nous avons voulu dénoncer la spéculation immobilière qui sévit même sur la zone intermédiaire, nous avons donc organisé une opération « escargot »  allant d’Itxassou jusqu’à Bayonne, en recouvrant tous les grands panneaux publicitaires que nous avons rencontré sur la route, avec des banderoles mentionnant « Promoteurs = voleurs ! »

     

    2) Nous nous sommes ensuite attaqué au problème des résidences secondaires en ciblant la ville de Biarritz, mais en précisant que la situation concerne un bon nombre de villes du littoral. Nous avions profité du grand nombre de promeneurs et vacanciers estivants, qui déambulaient dans la rue, pour organiser une distribution de tracts et déplier une banderole sur les rochers. La démarche était l’information et l’interpellation des personnes présentes, pour éveiller les consciences sur une situation qu’on peut qualifier de critique : 40 % de la ville est composé de résidences secondaires !

     

    3) Nous avions ensuite organisé une action pour mettre au jour le problème des maisons vides, délaissées par leurs propriétaires depuis des dizaines d’années, que l’ont rencontre majoritairement sur la zone intérieure. Cette action avait donc été menée à Sare. Pour cela, nous avions pris à parti une maison abandonnée et fermée depuis plus de 40 ans, qui se situe au bourg, et nous l’avions symboliquement ouvert pour la journée, en y organisant des visites improvisées de passants curieux.

     

    4) A Itxassou, nous avions tenté d’entrer en relation avec le propriétaire d’une maison secondaire, car nous souhaitions échanger nos points de vues avec lui, sur les conséquences des résidences secondaires sur la vie au sein de village, surtout quand les maîtres des lieux font le choix de ne pas participer à la vie sociale, culturelle et économique locale.

     

    5) Enfin, nous avons tenu à dénoncer la mauvaise gestion des terres, en ciblant un symbole du décalage de l’accessibilité des terres avec le simple habitant, ainsi que le décalage des préoccupations écologiques du résident responsable, en allant au Golf Makila de Bassussary. En plus d’être un loisir qui attire une clientèle d’un certain milieu plutôt aisé, les conséquences écologiques et économiques nous paraissent évidentes (par exemple, la hausse des prix des terrains alentours, prisés par une certaine clientèle….).

     

              Pour finir, tout au long de l’année, nous nous sommes investis à rédiger un compte rendu de l’évolution socio économique des 30 dernières années au Pays Basque nord, ainsi que ses conséquences sur l’évolution du parc immobilier et de ses prix, dossier désormais téléchargeable sur notre site. La trame de fond, restant toujours, la situation inquiétante du logement inocuppé.

     

              Ce dossier là, nous l’avons envoyé à toutes les mairies, les partis politiques, les structures qui œuvrent dans ce domaine là, aux 50 plus grands chefs d’entreprises du coin, ainsi qu’aux personnalités qui résident (même pour seulement quelques mois) au Pays Basque nord, pour que chacun puisse jouer de son influence. Nous avons particulièrement ciblé les mairies, car les municipales approchants à grands pas, nous avons voulu qu’ils s’attellent au domaine du logement inoccupé.

     

    2013 : nous continuons sur notre voie avec comme nouveaux outils entre les mains, ce dossier dont nous venons de parler, ainsi qu’un récent chiffre (toujours en hausse, comme nous pouvons nous en douter) : 43 769. Nous appréhendons celui qui va sortir à la rentrée prochaine, qui va certainement passer la barre des 50 000 …

    Nous avons été présenter notre dossier à tous les Gaztetxe qui nous ont aidé d’une manière ou d’une autre, et nous en avons profité pour les remercier. Nous continuons d’aller à la rencontre d’acteurs locaux pour dialoguer, échanger nos points de vue sur le domaine du logement.

              En avril, nous avons convoqué une assemblée où se sont réunies 60 personnes et où il a été décidé de poursuivre l’information et la dénonciation, mais aussi, de rassembler nos efforts pour inciter la création d’un large groupement d’acteurs. Pour cela, nous allons à la rencontre de structures locales existantes, d’associations, de syndicats, de groupements ou plateformes, avec l’intention de promouvoir un travail collégial, ouvert, cohérent, et répondant aux besoins du territoire, ce qui serait un réel outil de réappropriation de la gestion des terres et du logement, tout en limitant la spéculation immobilière.      

     

     


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  • LURRA: ZERTARAKO ETA NORENTZAKO?

      Bertan bizitzeko ala bigarren etxebizitzak egiteko?

    Etxebizitzak duintasunez eskuratzeko ala agentzien sistemaren menpe uzteko?

    Tokiko ihardueren garatzeko ala turismoa azkartzeko?

    Ingurugiroaz gozatzeko ala AHT pasarazteko?

    Biztanleen artean kudeatzeko ala kargudunen esku izateko?

     

    LA TERRE: POUR QUI ET POUR QUOI FAIRE?

     

      Pour y vivre ou pour installer des résidences secondaires?

    Pour se loger décemment ou pour être assujétie aux marchés des agences immobilières?

    Pour y développer des activités locales ou pour augmenter le tourisme?

    Pour jouir de l'environnement ou pour faire passer la LGV?

    Pour la gérer entre tou-te-s les habitant-es-s ou pour la déleguer aux responsables politiques?


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  • Nous sommes actuellement en train d'entamer des démarches auprès des différents Gaztetxe d'Iparralde en vue de l'Assemblée Générale qui aura lieu le 13 avril prochain au gaztetxe d'Uztaritze à 15h00.

     

    Lors de cette assemblée, nous comptons sur la présence de nombreux jeunes préoccupés comme nous par l'explosion de la spéculation foncière et immobilère, et qui veulent agir avec nous pour renverser la vapeur.

    Nous savons que c'est possible! Nous avons obtenus quelques victoires comme l'annulation du salon de l'immobilier à Biarritz, et les élus de tous bords ne peuvent plus faire la sourde oreille devant la gravité de la situation!

     

    Voilà pourquoi nous vous attendons nombreuses et nombreux pour nous faire part e vos suggéstions et dynamiser cette lutte qui doit être une priorité pour que nous puissions enfin pouvoir décemment vivre et travailler au Pays basque!!!


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  • Olinpiadak

    Urriaren 13an Olinpiadak antolatu genituen Donibane Lohitzuneko hirrian. Joko "berezi" batzuen bidez, etxebizitzaren problematiko plazara zabaldu nahi ginuen gazteen parte hartzeari esker. Bertako herritarrek txalotu zuten antolatutako eguna, bainan zoritxarrez, Donibanen,oraindik etxeen %43ak bigarren etxebizitzak dira.

    Le 13 octobre, nous avions organié les Olympiades à Saint Jean de Luz. Par ces jeux assez "particuliers", nous voulions rendre public la problématique du logement grâce à la participation des jeunes. Les citoyens de la ville ont applaudi l'organisation de cette journée, mais malheureusement, il reste encore 43% de résidences secondaires à Saint Jean.


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